jeudi 15 avril 2010

le retour du coeur d'artichaut

Damned !
Je me posais beaucoup de questions : ah là là, qu'est-ce qui m'arrive, je ne fais plus de fixette.
Et bien tout ceci est du passé !
La championne du coup de foudre est de retour !
Ouche ! ça va être douloureux, ça va être compliqué, et il va falloir sortir la petite cuillère à pamplemousse pour ramasser les morceaux !
Mais j'adore ça, car je me sens vivre de nouveau, avec mon petit coeur d'artichaut qui se sert dans ma poitrine.

mercredi 24 février 2010

J'ai 10 ans

Aujourd'hui, j'aurais fêté mes dix ans avec mon premier amour. Notre histoire a duré 6 ans et demi, et j'ai mis fin à notre vie de couple en octobre 2006.

Pourquoi écrit-on (ou pas) sur son blog ?

Je me pose la question : qu'est-ce qui fait qu'on a envie d'un coup d'écrire quelque chose sur son blog?
Je viens de me rappeler, là, au boulot en plein milieu de l'après-midi, que j'avais commencé un blog, que j'avais même écris pas mal de truc à l'époque de ma vie où je me cherchais un peu.
Et puis après, plus rien. Ben oui, parce que j'avais une histoire d'amour en cours, pas toujours heureuse, mais en cours quand même. Et puis, l'histoire s'est finie (enfin, j'ai abrégé mes souffrances en y mettant fin) et j'ai plongé dans une sorte de latence intellectuelle. Plus envie d'écrire, même pour moi seulement. Juste besoin de chouiner en regardant mon nombril. Après un an (!) à me morfondre, j'ai l'espoir de passer à autre chose.
Oui, ça veut dire surtout, de passer à une autre histoire d'amour.
On ne se refait pas.
J'ai pourtant été longue à la détente, pour un coeur d'artichaut comme moi ! Un an sans fixette, c'est long.
Mais là, je fais les choses en grand et en bien.
J'ai rencontré un homme, mon age, pas disponible évidement. Mais terriblement intelligent, cultivé et en même temps très naturel. Je l'ai apprécié tout de suite, un vrai coup de foudre. Mais le contexte n'était pas pour m'aider : un repas de famille, avec des amis de la famille dont il est le fils. Très étrange de savoir qu'il a partagé la pataugeoire de ma cousine quand ils étaient enfants. Et je ne l'ai jamais rencontré avant. J'aurai tout aussi bien pu ne jamais le rencontrer. Pourtant, il a pas mal d'amis en commun avec ma famille proche.
Bref, deux jours après notre rencontre, j'avais passé mon tour : il n'est pas célibataire et de toute façon, cet homme est trop bien pour moi.
Après une semaine, ma cousine me dit : "je suis sur que lui, c'est tout à fait ton genre !" Oui, j'avoue, j'ai craqué, il est parfait pour moi ! "Tu sais qu'il a une copine ?" Oui, je sais.
Après un mois, où j'avais fait l'impasse sur lui, ma cousine en remet une couche ce week end. "Vous savez qu'on a trouvé un homme pour Griet !" dit-elle à la cantonnade (c'est à dire, mère, tantes, cousines, oncles, cousins, et même grand-mère !). Moi, je me dis, tiens elle va me présenter quelqu'un. "Oui, c'est Florent ! Il est tout à fait le genre de Griet." Sur quoi, ma tante renchérit "ah ! comme c'est dommage, il a rencontré son amie il y a peu de temps !".
What ? Qu'entends-je ? Où là ! mais ça change tout !
D'abord, je ne veux pas m'interdire de rêver, après tout, il ne me reste plus que ça, le rêve. Célibataire depuis 1 an, je peux encore rêver, non ?
Et puis, il ne vit pas avec sa chérie, et ils ne sont pas ensembles depuis très longtemps. Sous-entendu, après tout, on peut se tromper, c'est peut être pas la "bonne".
Alors, voilà, j'ai mis mon coeur en étendard, et j'ai écris ce message à Florent, par le biais d'un réseau social mondialement connu (comment faisont-on avant ? grand dieu, j'aurai été forcé d'écrire une vraie lettre, et obtenir son adresse pour lui apporter en mains propres.) :

Bonjour Florent,
Ça fait plusieurs jours que je tourne et retourne la question dans ma tête. Alors cette fois je me jette à l’eau.
C’est loin d’être dans mes habitudes, mais étant donné que j’ai beaucoup apprécié notre rencontre, je prends mon courage à deux mains.
J’aurai pu renoncer, j’aurai pu baisser les bras avant même d’avoir essayé.
Mais je pense que je ne risque pas grand chose à t’écrire car tu es manifestement intelligent et respectueux des autres. Je ne crains pas le ridicule, et tout ce que je peux craindre, c’est de ne pas avoir le culot d’aller jusqu’au bout. Je sais que tu
n’es pas adepte de Facebook, mais c’est plus facile pour moi de t’approcher par
ce biais. Alors, si tu souhaites ouvrir la discussion entre nous, je te donne
mon email, et je t’offre de boire un verre ; j’aime les pubs, ça te
convient ?
Et pour le cas où je n’aurais pas de nouvelles, et bien je te
souhaite bon vent, sincèrement.
Griet